
Capsules, dosettes ou grains : quel est le café le plus écologique ?
Quand une entreprise choisit son mode de consommation de café, la praticité et le coût sont souvent les premiers critères étudiés. Pourtant, dans un contexte où la responsabilité environnementale prend une place croissante dans les décisions d’achat, la question de l’impact écologique devient incontournable. Et à ce titre, toutes les formes de café ne se valent pas.
Entre capsules, dosettes, café moulu et café en grains, il existe des écarts significatifs en matière de déchets, d’énergie mobilisée et de durabilité. Alors, quel système est réellement le plus cohérent avec une démarche environnementale ?
Des formats qui n’ont pas le même poids écologique
Chaque mode de consommation de café a ses spécificités. Mais certains génèrent, par construction, plus de déchets et mobilisent plus de ressources que d'autres.
- Les capsules (aluminium ou plastique) sont des produits unitaires, non compostables, souvent non recyclés. Elles nécessitent une chaîne de fabrication, d’assemblage et d’emballage sophistiquée. Le recyclage existe mais reste marginal, notamment en entreprise, où les systèmes de collecte ne sont pas toujours mis en place.
- Les dosettes souples génèrent moins de plastique, mais restent conditionnées individuellement. Elles sont rarement compostables dans les filières classiques, et souvent jetées avec les ordures ménagères.
- Le café moulu ou en grains, lui, se conditionne en vrac (250 g, 500 g, 1 kg) et produit un seul déchet : le marc de café, biodégradable et parfois valorisable. Le sachet peut être recyclable ou consignable selon le fournisseur.
À volume égal, le café en grains génère entre 10 et 20 fois moins d’emballage que les systèmes à portion individuelle.
L’énergie invisible des systèmes portionnés
Au-delà des déchets physiques, il faut aussi regarder la consommation d’énergie nécessaire pour produire ces systèmes :
- Chaque capsule demande du métal, du plastique, un processus d’assemblage complexe, un emballage individuel, et une logistique calibrée.
- À l’inverse, le café en grains est torréfié, emballé, livré, puis moulu et extrait sur place. Le système est plus direct, plus court, plus sobre.
Même si la préparation sur machine automatique consomme un peu d’électricité, elle reste bien en dessous du bilan énergétique global de la chaîne capsule.
Enfin, les machines à capsules ont une durée de vie moyenne plus courte que les machines à grain professionnelles ou semi-professionnelles. On change donc plus souvent de machine, ce qui renforce l’impact écologique global.
Un café plus responsable, sans complexité
Contrairement à une idée reçue, le passage au café en grain n’est pas synonyme de complexité ou de perte de confort. Les machines automatiques modernes sont simples à utiliser, avec des cycles de rinçage automatisés et des réglages personnalisables.
De plus, travailler avec un fournisseur local permet de :
- réduire le transport
- optimiser les emballages (parfois consignables ou rechargeables)
- valoriser les biodéchets (reprise du marc, tri facilité)
C’est une solution à la fois plus écologique, plus économique sur le long terme, et plus valorisante en matière d’image et de responsabilité.
Conclusion
Si l’on considère l’ensemble du cycle de vie — fabrication, conditionnement, usage, déchets, durabilité — le café en grain est de loin la solution la plus écologique. Il permet de réduire les déchets, de raccourcir les circuits, de prolonger la durée de vie des équipements, et d’agir localement.
Pour une entreprise soucieuse de son impact environnemental, choisir le café en grains, c’est aligner une habitude quotidienne avec des engagements concrets. Sans renoncer au confort ni à la qualité.
Pour en savoir plus sur notre offre de café en grains pour les entreprises, rendez-vous sur notre page dédiée.